Thyssenkrupp, l’un des plus grands conglomérats industriels d’Allemagne, se trouve sous le feu des critiques et des manifestations. En plein coeur de ce conflit, nous retrouvons le Betriebsrat, le conseil d’entreprise, de Thyssenkrupp et l’IG Metall, le plus grand syndicat du pays.
Thyssenkrupp : au centre des critiques
Des milliers d’ouvriers protestent contre la vente partielle de la division acier à l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky. Selon Forbes, Kretinsky est le deuxième tchèque le plus riche et un magnat des médias. Les travailleurs s’inquiètent des suppressions d’emplois dues à la réduction prévue des capacités d’acier à Duisburg.
Promesse de soutien politique
Les politiciens allemands ont également exprimé leur mécontentement face à la décision commerciale de Thyssenkrupp. Le ministre fédéral du Travail, Hubertus Heil, la présidente du Bundestag, Bärbel Bas, ainsi que le ministre du Travail de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Karl-Josef Laumann, ont tous exprimé leur préoccupation.
Les revendications des travailleurs
Les travailleurs demandent des contrats de travail, des garanties de non-licenciement et des investissements dans un avenir écologique. Ils sont insatisfaits du manque de transparence de Thyssenkrupp quant à la communication de la finalisation de l’accord commercial.
Thyssenkrupp en difficulté
Thyssenkrupp lutte depuis longtemps pour contrer son déclin sur la scène mondiale. De nombreux protestataires comparent la situation actuelle à celle des années 80, lorsque des manifestations ont eu lieu contre la fermeture d’une usine sidérurgique à Duisburg, connue sous le nom de “Rheinhausen”.
Polémique politique et intérêts électoraux
La polémique entourant l’ingérence politique dans les décisions d’entreprise a également fait surface. Au milieu des préparatifs pour les élections à venir, il est fait mention de l’intérêt que portent les politiciens du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne) à recevoir le soutien des travailleurs.