Découvrez l’histoire de l’ancien PDG de Volkswagen, Herbert Diess, appelé à témoigner en tant que témoin dans l’affaire Dieselgate. Sa déclaration a-t-elle apporté une nouvelle lumière sur le scandale ou a-t-elle simplement confirmé ce que l’on savait déjà ?
Le rôle de Diess dans le scandale
Diess, qui a été interrogé pendant plus de deux heures par le juge, a rejeté toute responsabilité dans le scandale. Il a affirmé qu’il était nouveau dans l’entreprise à l’époque et qu’il n’avait pas pris conscience de l’ampleur du scandale. A noter que Diess a pris ses fonctions au sein de Volkswagen juste avant que le scandale Dieselgate n’éclate.
L’impact du Dieselgate
Le scandale, qui a été révélé en septembre 2015 par l’Agence de Protection de l’Environnement américaine (EPA), concernait des manipulations des tests d’émissions pour les voitures diesel. Le coût total de la gestion du Dieselgate pour Volkswagen s’élève à 30 milliards d’euros.
Le procès KapMug
Le procès fait suite au Kapitalanleger-Musterverfahrensgesetz (KapMug), une loi allemande qui permet à plusieurs investisseurs de poursuivre une entreprise pour dommages et intérêts. Depuis plus de cinq ans, les investisseurs luttent pour obtenir une indemnisation pour les pertes en capital dues aux baisses de cours causées par le scandale.
Les autres PDGs convoqués à témoigner
Après Diess, les anciens PDGs du groupe, Matthias Müller et Martin Winterkorn, sont également attendus pour témoigner respectivement le 7 et les 14 et 15 février.
La défense de Diess
Diess a affirmé qu’il ne connaissait pas les termes tels que “Dispositif de défaite” et qu’il n’avait aucune indication d’une connaissance préalable soit de Winterkorn ou du reste du conseil d’administration. Diess a été pris au dépourvu par la dénonciation des infractions par les autorités américaines lors d’un voyage en Espagne le 18 septembre 2015.
Résultat de l’interrogatoire de Diess
Il n’y a eu aucune nouvelle découverte ou surprise pendant ou après l’interrogatoire de Diess.